QUI BLAMER?
A qui la faute? Amis auditeurs, que de fois une telle
question ne se pose-t-elle pas lorsqu’arrive un accident ou un malheur
quelconque? Qui est responsable, qui
doit être blâmé ou puni? Faut-il
accuser le destin, la fatalité? Plus
sérieusement encore, si Dieu existe vraiment, comment laisse-t-il de telles
choses se passer? La recherche des
culpabilités et des coupables est une activité courante chez les humains.
Elle est le plus souvent accompagnée de tentatives pour se dédouaner de
sa propre culpabilité. Comme si le
coupable c’était toujours l’autre et jamais soi-même.
Cette tendance apparaît dès les toutes premières pages de la Bible,
lorsqu’après la Chute du premier couple humain, induit à désobéir à Dieu,
Adam rejette la responsabilité de son acte de désobéissance sur sa femme Eve,
et indirectement sur Dieu lui-même, en lui disant: “C’est la femme que
tu as placée auprès de moi qui m’a donné du fruit de cet arbre, et j’en
ai mangé.” Quant à la femme,
elle a recours à une même explication: “C’est le serpent qui m’a
trompée, et j’en ai mangé.”
S’il
arrive bien des malheurs sans qu’une responsabilité humaine directe soit à
blâmer, comme dans le cas de terribles inondations ou d’un tremblement de
terre, il faut reconnaître que ce qui accable le plus souvent les hommes est le
fruit de leurs mauvaises actions, et, plus spécifiquement, de leur désobéissance
à la Loi divine: meurtres individuels ou collectifs, en directe contravention
avec le sixième commandement: “Tu ne commettras pas de meurtre”.
Jalousies et convoitises pour s’emparer des biens de son prochain ou
diffamer son nom, en directe contravention avec les neuvième et dixième
commandements de cette même Loi: “Tu ne porteras pas de faux témoignage
contre ton prochain; “Tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain”.
Vols, corruption et exploitation matérielle des uns par les autres,
voire d’une nation par une autre, en directe contravention avec le huitième
commandement: “Tu ne déroberas pas”.
Trahisons et misères personnelles entre hommes et femmes en raison
de la désobéissance au septième commandement: “Tu ne commettras pas
d’adultère”. Esclavage spirituel et régression morale en raison de la
désobéissance au premier commandement qui conditionne tous les autres: “Je
suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Egypte, du pays où tu étais
esclave; tu n’auras pas d’autre dieu que moi.” L’irresponsabilité
et le manque de prévoyance sont une autre forme de désobéissance à la loi
divine, clairement énoncée dans le mandat confié à l’homme lors de sa création.
Cette incurie n’est pas seulement personnelle, mais également
collective, lorsque les autorités publiques négligent leurs devoirs et
plongent des populations entières dans la misère par leurs politiques insensées.
Alors, à qui la faute, à qui s’en prendre quand cela va mal?
Prenons la Loi de Dieu au sérieux, avec toutes ses implications, et nous
verrons alors clairement ce qu’il en coûte aux humains de mépriser les
ordonnances de Dieu révélées dans sa Parole.