L’AMOUR DE DIEU POUR SON
PEUPLE
Une
chose est très frappante lorsqu’on lit la Bible, amis auditeurs: c’est
l’amour que Dieu manifeste vis-à-vis de son peuple.
Si vous parcourez les écrits de l’Ancien ou du Nouveau Testament, vous
allez être frappés par l’expression intense de cet amour: en fait si intense
qu’il est très souvent exprimé en termes de l’amour exclusif entre un
homme et une femme, dans une relation de fidélité et de passion qu’aucun
roman, aussi passionné et engagé soit-il, ne vous la décrira.
Le crime tant de fois reproché
au peuple de Dieu, c’est son infidélité vis-à-vis de son époux divin.
Et dans l’autre sens, la passion de l’époux divin se manifeste par
le pardon accordé à la fiancée, ou l’épouse infidèle, qui est son peuple.
L’époux divin peut rejeter son peuple infidèle pour un moment, mais
il lui manifeste finalement son pardon, et la ramène vers lui; il
maintient toujours, d’une façon ou d’une autre, la relation
d’amour qu’il a initiée. C’est
si vrai que le Nouveau Testament parle de Jésus-Christ et de l’Eglise comme
de l’époux et de l’épouse fiancés l’un à l’autre, destinés l’un
à l’autre. Un repas de noces les
attend, lors du retour promis du Christ, lorsqu’il reviendra en gloire et en
puissance pour inaugurer son règne éternel de paix et de justice qui
remplacera toutes les dispensations politiques marquées par la corruption,
l’exploitation et l’injustice. Je
voudrais cependant mettre en contraste pour vous cette relation d’amour
exclusif avec les religions qui avaient cours dans l’Antiquité, au temps où
la Bible a été rédigée. Voilà,
entre autres, ce qui différencie totalement la religion de la Bible des autres
religions antiques: vous savez, dans les religions païennes, polythéistes,
c’est-à-dire qui comportent plusieurs divinités, ces dieux-là sont entièrement
modelés selon les passions folles, souvent malhonnêtes et destructrices des
humains. Les dieux se marient
souvent entre eux, parfois de manière
incestueuse (comme