69. COMMENT FAIRE FACE A LA MORT?

 

Comment faire face à la mort?  Sujet bien grave, me direz-vous.  Peut-on dire autre chose sur la mort que nous devrons tous y faire face, comme tout un chacun depuis le début de l’humanité?  Et que nous ne savons rien d’autre sur ce qui nous attend après avoir franchi ce seuil redoutable et inconnu?  C’est ce que pensent un grand nombre d’hommes et de femmes de par le monde.  Mais ce que la Bible enseigne à ce sujet est bien différent.  L’origine de la mort, c’est en effet la rupture intervenue entre Dieu et les hommes dès les origines.  Le don de la vie par la Grâce créatrice de Dieu n’était pas destiné à disparaître, a être anéanti.  Il n’était pas, à l’origine, simplement lié à la transmission de la vie au sein d’une espèce dont chaque représentant était destiné à mourir après s’être reproduit; ce don n’était pas non plus lié à la transmission de la vie d’une espèce à l’autre, les espèces les  moins adaptées aux changements de leur environnement étant destinées à disparaître à plus ou moins courte échéance pour laisser place à de nouvelles espèces.  Le don de la vie, lié au Créateur, était destiné à subsister et à prospérer.  Pourquoi alors la mort est-elle intervenue dans le monde, s’il ne s’agit pas d’un phénomène purement naturel?   Le Créateur a-t-il fait preuve de faiblesse, perdant le contrôle sur son oeuvre, se laissant dépasser par les éléments qu’il a mis en branle après avoir joué aux apprentis-sorciers?  Voyez-vous, la Bible indique sans ambiguïté dès ses premières pages que l’origine de la mort est un jugement divin. Loin d’être une perte de contrôle de Dieu sur son oeuvre, c’est au contraire la manifestation de sa Toute-Puissance.  O certes, une telle affirmation est bien dérangeante.  Si Dieu est bon et miséricordieux, pourquoi applique-t-il une peine si sévère à chacune de ses créatures vivantes?  Et n’y a-t-il aucun recours? 

Les réponses à ces deux questions cruciales sont liées: le jugement de Dieu sur la révolte humaine vis-à-vis de sa Loi s’étend sur la Création toute entière: aucune parcelle de celle-ci n’est restée indemne. Comme une maladie contagieuse, une pandémie que rien ne pouvait arrêter, le péché s’est répandu, car il y a été introduit par le représentant de la Création, Adam, celui que Dieu avait choisi pour dominer sur elle.  La responsabilité d’Adam a fait que le jugement qui est tombé sur lui a atteint toutes les sphères  de l’existence.  C’est une crise globale qui affecte l’univers tout entier.  L’apôtre Paul l’exprime de la manière suivante au chapitre huit de sa lettre aux chrétiens de Rome: Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Mais Paul ajoute immédiatement après: Il lui a toutefois donné une espérance: c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de la corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. C’est avec cette espérance que Dieu, dans sa Parole nous invite à faire face à la mort.  Il a envoyé son Fils Jésus-Christ mourir pour la rédemption de ceux que Dieu s’est rachetés, et Jésus a fait face à la mort comme personne d’autre avant ou après lui.  Dieu l’a ressuscité des morts et cette résurrection a  été attestée par ceux qui l’ont vu bien vivant.  Personne, au cours de l’histoire, n’a pu démontrer que leur témoignage était faux, inventé ou forgé. Raison pour laquelle cette résurrection sert aux croyants d’ancre solide où ils puisent leur espérance.