LA BIBLE RACONTEE AUX ENFANTS (74)

 

Chers enfants qui écoutez cette émission de la série “La Bible racontée aux enfants”, le roi David avait beaucoup de vaillants guerriers dans son armée.  Ils lui ont parfois sauvé la vie lors des combats contre les Philistins.  Un de ces vaillants guerriers tua au cours d’un seul combat, huit cents hommes avec son javelot.  Un autre, qui s’appelait Eléazar était l’un des trois guerriers qui avaient accompagné David lorsqu’il avait défié les Philistins pour la bataille.  Déjà, les hommes d’Israël battaient en retraite et se retiraient sur les collines, mais lui a tenu bon et a continué à frapper les Philistins jusqu’à ce que sa main devienne complètement engourdie et reste crispée sur la poignée de son épée.  Il ne pouvait plus ouvrir sa main…  Ce jour-là, l’Eternel a accordé une grande victoire à Israël: les Israélites n’ont plus eu qu’à revenir derrière Eléazar pour s’emparer des dépouilles.

 

Avec lui il y avait un homme appelé Chamma.  Les Philistins s’étaient rassemblés à Léhi.  Il y avait là un champ couvert de lentilles.  Les Israélites avaient pris la fuite devant les Philistins, mais Chamma a pris position au milieu du champ, l’a libéré et a frappé les Philistins.  Ainsi l’Eternel a accordé une victoire éclatante à Israël.

 

Un jour, au début du temps de la moisson, trois membres d’un groupe de trente hommes sont venus trouver David dans la caverne d’Adoullam, tandis qu’une troupe de Philistins était campée dans la vallée.  David se trouvait alors dans son refuge fortifié tandis qu’une petite troupe de Philistins occupait Bethléhem.  Tout à coup, David a été saisi d’une soif pressante et s’est écrié: ‘Qui me fera boire de l’eau du puits qui se trouve à la porte de Bethléhem?’  Alors les trois guerriers ont pénétré dans le camp des Philistins et ont puisé de l’eau au puits qui se trouve à la porte de Bethléhem.  Ils l’ont apportée et l’ont présentée à David, mais il n’a pas voulu en boire et il l’a répandue comme offrande à l’Eternel en s’exclamant: ‘Que l’Eternel me garde de faire pareille chose!  Cette eau représente le sang de ces hommes qui sont allés là-bas au péril de leur vie!’  C’est pourquoi il a refusé de la boire.  Il s’était rendu compte que ces soldats avaient risqué leur vie pour un simple désir qu’il avait eu, et que seul Dieu méritait qu’on se sacrifie de cette façon.

 

Un autre héros de l’armée de David était Abichaï, le frère de Joab.  Un jour il a brandi son javelot contre trois cents hommes et les a tous tués.  Un autre héros, du nom de Benayahou, est descendu un jour de neige au fond d’une citerne pour y tuer un lion.  C’est aussi lui qui a tué un Egyptien qui avait une taille impressionnante et qui était armé d’un javelot.  Benayahou a bondi sur lui, armé d’un simple bâton, il lui a arraché son javelot et l’a tué avec.

 

Chers enfants, écoutons maintenant un chant chrétien ensemble, puis je vous lirai quelques passages du cantique de David.

 

Après que l’Éternel l’ait délivré de tous ses ennemis, David a composé un cantique et je voudrais vous en lire quelques parties: ‘L’Eternel est ma forteresse, mon rocher, mon libérateur.  Il est mon Dieu, le roc solide où je me réfugie.  Il est mon Sauveur, tu me délivres, mon rempart et mon bouclier.  Mon asile est en lui.  Toi, mon Sauveur, tu me délivres des hommes violents.  Loué soit l’Eternel: quand je l’ai appelé, j’ai été délivré de tous mes ennemis.  La mort m’enserrait de ses flots, et, comme un torrent destructeur, me terrifiait.  Oui, le séjour des morts m’entourait de ses liens, le piège de la mort se refermait sur moi.  Alors, dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel.  Vers mon Dieu j’ai lancé mon appel au secours, mon cri est parvenu à ses oreilles et, de son Temple, il m’a entendu. (…) Oui, l’Eternel a bien voulu me traiter selon ma justice, il a vu que mes mains sont pures; l’Eternel m’a récompensé, puisque je suis resté fidèle aux voies qu’il a prescrites, je n’abandonne pas mon Dieu pour m’adonner au mal.  J’ai toujours ses lois sous mes yeux, je ne fais fi d’aucun de ses préceptes.  Envers lui, je suis sans reproche, je me suis gardé du péché.  L’Eternel m’a récompensé d’avoir agi avec droiture et d’avoir gardé les mains pures. (…) Avec celui qui est fidèle tu es fidèle.  Avec qui est irréprochable tu es irréprochable, et avec celui qui est pur, tu es toi-même pur, mais avec les vauriens, tu montres ton habileté.  Ceux qui sont humbles, tu les sauves, tu regardes les orgueilleux et puis tu les abaisses.  Tu es ma lampe ô Eternel.  Tu illumines mes ténèbres.  Avec toi, je me précipite sur une troupe bien armée, grâce à toi je franchis des murs.  Les voies que l’Eternel prescrit sont parfaites et sa parole est éprouvée.  Ceux qui le prennent pour refuge trouvent un bouclier.  Qui est Dieu sinon l’Eternel?  Qui est un roc?  C’est notre Dieu!  C’est Dieu ma place forte, il me trace un chemin parfait.  Grâce à lui, comme une gazelle je cours et me maintiens sur les hauteurs.  C’est lui qui m’entraîne au combat et me fait tendre l’arc de bronze. (…)  Dieu est vivant! Qu’il soit loué, lui qui est mon rocher!  Que l’on proclame la grandeur de Dieu, le rocher qui me sauve.  Ce Dieu m’accorde ma revanche, il abaisse sous moi des peuples.  Tu me fais échapper aux ennemis, oui tu me fais triompher d’eux.  Et tu viens m’arracher aux hommes violents.  Aussi je publie tes louanges, Eternel, parmi les nations, je te célèbre par mes chants.  Pour son roi, l’Eternel opère de grandes délivrances.  Il traite avec bonté celui qui a reçu l’onction, David et sa postérité, pour toute éternité.”

 

Vous le voyez, chers enfants, l’Eternel Dieu est celui en qui David a mis toute sa confiance, celui qui l’a délivré de tous les dangers, et David le reconnaît bien.  Il dit aussi combien il est important de rester fidèle aux commandements de Dieu, et comment Dieu garde, protège et bénit ceux qui lui obéissent avec sincérité.  Il termine son cantique en  rappelant les promesses que le prophète Nathan lui avaient communiquées de la part  de l’Eternel, c’est-à-dire que ses enfants et ses petits enfants resteraient toujours sur le trône d’Israël.  Et, chers enfants, savez-vous comment Dieu a accompli cette promesse faite à David mille ans avant que Jésus-Christ ne naisse?  C’est, bien sûr, en faisant venir son propre Fils sur terre, lorsque Jésus-Christ lui-même est né dans une étable à Bethléhem.  Bien sûr, une étable, ce n’est pas un palais royal, mais Jésus était un descendant du roi David, et il est né comme un petit enfant humble pour devenir ce roi éternel promis par Dieu.  Vous vous souvenez de la manière dont Dieu a choisi David pour devenir roi à la place de Saül: il n’était qu’un tout jeune homme de ce même village de Bethléhem; il était de descendance humble, et personne, même pas ses propres frères, ne faisait attention à lui.  C’est pourtant à lui que Samuel a donné l’onction pour devenir roi.  Si nous comprenons cela, nous pouvons aussi comprendre que David a été comme un roi annonciateur de Jésus-Christ, comme l’image encore floue du Messie parfait de Dieu qui devait venir un jour.  Nous avons bien vu ensemble que David était loin d’être parfait, et qu’il a même gravement désobéi à Dieu dans sa vie, par exemple avec l’affaire de Bath-Shéba et d’Urie.  Mais il s’est repenti, et il est retourné vers Dieu; il a continué à servir Dieu et à faire attention à sa Loi.  Il est vrai que ce péché lui a apporté de très graves problèmes dans sa vie, par exemple avec la révolte de son propre fils Absalom. Pourtant, comme il le chante dans son cantique de louange, au bout du compte Dieu l’a délivré de tous ses ennemis, ce qui montre que Dieu ne l’a jamais abandonné.  Jésus-Christ aussi a eu beaucoup d’ennemis, alors que lui n’a jamais désobéi à son Père et n’a jamais fait le mal; et quand des hommes méchants l’ont fait mourir en le clouant sur une croix, il semblait qu’ils avaient gagné, mais au bout du compte, Dieu a fait revenir à la vie Jésus en le ressuscitant des morts.  Même la mort n’a pas pu l’emporter sur Jésus-Christ.  Voilà pourquoi les paroles que David a prononcées dans le psaume 16 s’appliquent parfaitement à Jésus-Christ, son descendant lointain, ce roi éternel qui avait été promis mille ans avant qu’il naisse dans une étable à Bethléhem: “Mon coeur est dans la joie, mon âme exulte d’allégresse, mon corps repose dans la paix: tu ne m’abandonneras pas dans le séjour des morts, tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe.  Tu me feras connaître le chemin de la vie: plénitude et joie en ta présence et bonheur éternel auprès de toi.” 

 

Chers enfants, nous approchons de la fin de l’histoire de David, et nous continuerons la prochaine fois, en voyant comment David a, malgré son attitude de respect envers la Loi de Dieu, désobéi à l’Eternel en ordonnant le recensememt des hommes du pays pouvant aller à la guerre, et quelle a été la punition de Dieu pour cette grave faute.  D’ici là le vous dis: au revoir et à Dieu seul la gloire!