LE PARDON
DIVIN
Amis auditeurs, un des besoins
les plus pressants de l’homme quelle que soit sa condition sociale, son âge
ou sa nationalité, est de se savoir pardonné.
Certes, beaucoup d’hommes et de femmes nieront que cela soit vrai, mais
les fruits que porte leur vie montre bien que ce besoin inassouvi ronge leur
existence et ne leur permet pas de connaître la paix intérieure.
Parler de pardon implique la reconnaissance de ses fautes vis-à-vis de
celui ou
Le psalmiste chante la délivrance intérieure dont il est l’objet lorsqu’il se sait pardonné. Il reconnaît aussi que tenter de couvrir ses fautes, les ignorer ou les cacher, c’est se faire du mal à soi-même. Le dépérissement attend celui qui agit de la sorte. La question que se posent beaucoup d’hommes et de femmes accablés par les fautes commises au cours de leur passé, est de savoir ce qu’il leur faut faire pour obtenir ce pardon. Quelle oeuvre faut-il accomplir pour expier le mal que j’ai fait? Comment me débarrasser d’un tel fardeau? Le psaume trente-deux nous dit qu’il ne faut faire autre chose que de reconnaître ses fautes envers son prochain et envers Dieu. Seule cette confession et la foi que Dieu pardonne ceux qui se repentent, est nécessaire pour obtenir le pardon divin. Dans le Nouveau Testament, ce message central est souligné par l’apôtre Paul, au chapitre quatre de sa lettre aux Romains. D’ailleurs, pour bien rendre clair ce point, il reprend le psaume trente-deux. Écoutez ce qu’il dit: “Si quelqu’un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d’après ce qui lui est dû. Et si quelqu’un n’accomplit pas d’oeuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare juste les pécheurs [c’est-à-dire toux ceux qui transgressent les commandements divins] Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit. David exprime aussi de la même manière le bonheur de l’homme que Dieu déclare juste sans qu’il ait produit d’oeuvres pour le mériter: Heureux ceux dont les fautes ont été pardonnées et dont les péchés ont été effacés. Heureux l’homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché.” Dans sa lettre aux Romains, Paul explique à ses lecteurs comment l’homme pécheur, c’est-à-dire en état de rupture avec Dieu par sa désobéissance à la loi divine, peut être déclaré juste devant Dieu, comment il peut être justifié. Au chapitre trois de sa lettre aux Romains, peu avant le passage que nous venons de lire ensemble, il écrit: “Dieu déclare les hommes juste par leur foi en Jésus-Christ, et cela s’applique à tous ceux qui croient, car il n’y a pas de différence entre les hommes. Tous ont péché en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés, pour ceux qui croient en son sacrifice. Ce sacrifice montre la justice de Dieu qui a pu laisser impunis les péchés commis autrefois, au temps de sa patience. Ce sacrifice montre aussi la justice de Dieu dans le temps présent, car il lui permet d’être juste tout en déclarant juste celui qui croit en Jésus. Reste-t-il une raison de se vanter? Non, cela est exclu. Pourquoi? Parce que ce qui compte, ce n’est plus le principe du mérite, mais celui de la foi. Voici donc ce que nous affirmons: “l’homme est déclaré juste par la foi sans qu’il ait à accomplir les oeuvres qu’exige la Loi.”
Amis auditeurs, la tendance
naturelle de l’homme est de rejeter cette offre du pardon et de la justice
accordée par Dieu dans sa Grâce. L’homme veut se prouver à lui-même
qu’il est en état d’accomplir quelque chose de valable aux yeux de Dieu, et
qu’il peut parvenir à expier ses fautes lui-même.
Mais si tel était le cas, Dieu n’aurait pas eu besoin d’envoyer son
Fils Éternel en Jésus-Christ pour faire l’expiation
des péchés. Le message de
l’Évangile est justement que Jésus-Christ est venir faire cette expiation,
payer le prix de nos fautes sur la croix de
Un peu plus loin dans la
lettre aux Romains, au chapitre huit, Paul nous parle de cette vie nouvelle qui
caractérise ceux qui se savent pardonnés. Dieu Père, Fils et Saint Esprit
accorde cette vie nouvelle à ceux qui croient et applique une loi de vie à
notre existence, loi qui contraste avec la loi de mort qui régnait auparavant,
lorsque l’homme pécheur ne connaissait pas Jésus-Christ. Écoutons à
nouveau ce qu’écrit l’apôtre Paul: “Maintenant donc, il n’y a plus
de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.
Car la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ
t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l’état de
l’homme la rendait impuissante, Dieu l’a fait: il
a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à
Amis auditeurs, le pardon divin est une réalité, c’est même la plus belle réalité qui nous ait été donnée, car ce pardon accordé gratuitement à ceux qui croient est l’accès à une vie nouvelle, vie marquée par la Loi de l’Esprit de Dieu. Les fruits de cette vie nouvelle sont visibles dans tous ceux qui ont été unis par une vraie foi à Jésus-Christ, le Sauveur des hommes. Puissiez-vous faire l’expérience de ce pardon et de cette vie nouvelle en croyant de tout coeur à l’Évangile de Jésus-Christ.