LA BIBLE RACONTÉE AUX ENFANTS (125)

Chers enfants,  aujourd’hui encore nous allons lire ensemble quelques passages du livre de Daniel qui nous montrent comment Dieu a révélé à son serviteur obéissant ce qui allait se dérouler au cours de l’histoire.  Le plus important dans ces prophéties, c’est qu’un jour viendrait l’envoyé de dieu, le Messie, celui que Daniel appelle Le Fils de l’homme, et qui règnerait éternellement.  Souvenez-vous que Daniel vivait plus de cinq cents ans avant la naissance de Jésus!  Dans le passage du chapitre neuf que je vais vous lire, vous allez le comprendre par vous-mêmes.  Ce passage vient juste après la grande prière que Daniel a adressée à Dieu pour lui demander de pardonner les fautes de son peuple désobéissant; vous vous rappelez sûrement que nous l’avons aussi lue ensemble lors d’une précédente émission: Je continuais à parler dans ma prière, en confessant mes péchés et les péchés de mon peuple Israël, et en suppliant l’Eternel mon Dieu en faveur de sa sainte montagne.  J’étais encore en train de prononcer ma prière, quand Gabriel, ce personnage mystérieux que j’avais vu dans une vision précédente, s’approcha de moi d’un vol rapide au moment de l’offrande du soir.  Il s’entretint avec moi et me donna des explications en me disant: Daniel, je suis venu maintenant pour t’éclairer.  Dès que tu as commencé à prier, un message a été émis, et je suis venu pour te le communiquer, car tu es bien-aimé de Dieu.  Sois donc attentif à ce message et comprends cette vision.  Une période de soixante-dix septaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, pour mettre fin à la révolte contre Dieu, et pour en finir avec les péchés, pour expier la faute et pour instaurer une justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et pour conférer l’onction au Saint des saints.  Mais, chers enfants, cela veut dire quoi au juste, soixante-dix septaines?  Une septaine c’est sept ans. Donc soixante-dix septaines cela veut dire soixante-dix fois sept années,  c’est-à-dire quatre-cent-quatre-vingt-dix ans. 

Voici donc ce que tu dois savoir et comprendre: Depuis le moment où le décret ordonnant de restaurer et de rebâtir Jérusalem a été donné jusqu’à la venue d’un chef ayant reçu l’onction, il s’écoulera sept septaines et soixante deux septaines.  La ville sera rebâtie et rétablie avec ses places et ses remparts en des temps de détresse.  A la fin des soixante-deux septaines, un homme ayant reçu l’onction sera mis à mort, bien qu’on ne puisse rien lui reprocher. Quant à la ville et au sanctuaire, ils seront détruits par le peuple d’un chef qui viendra, mais sa fin arrivera, provoquée comme par une inondation, et jusqu’à la fin séviront  la guerre et les dévastations qui ont été décrétées.  L’oint concluera une alliance ferme avec un grand nombre pendant une septaine et, à la moitié de la septaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande.  Dans le Temple sera établie l’abominable profanation, et cela durera jusqu’à ce que l’entière destruction qui a été décrétée s’abatte sur le dévastateur.

Voyez-vous, chers enfants, l’ange Gabriel qui s’adresse à Daniel lui parle d’un homme qui sera oint, c’est-à-dire reconnu comme Messie, mais qui sera mis à mort alors qu’il n’a rien fait de mal.  Cet homme fera l’expiation des péchés du peuple de Dieu, c’est-à-dire qu’il leur apportera le pardon de Dieu. A la moitié d’une septaine il fera cesser le sacrifice de l’offrande qu’on faisait régulièrement dans le Temple. Pourquoi?  Parce que sa propre mort, même si elle est injuste, sera le dernier et le plus grand sacrifice pour obtenir le pardon.  De cette manière il amènera une justice qui n’aura pas de fin.  Il concluera une alliance avec un grand nombre d’hommes et de femmes.  Puis la ville de Jérusalem et son Temple, qui avaient auparavant été rebâtis après une première destruction, seront à nouveau détruits par un peuple ennemi.  Mais finalement, après bien des guerres et des dévastations, l’ennemi sera définitivement abattu.

Continuons à lire le livre de Daniel, en reprenant à partir du chapitre dix: Durant la troisième année du règne de Cyrus, empereur de Perse, un message fut révélé à Daniel, nommé aussi Beltchatsar.  Cette révélation est authentique, elle annonce de grands malheurs.  Daniel fut attentif à la parole, et il en reçut la compréhension dans une vision.  En ces jours-là, moi, Daniel, je fus plongé dans le deuil durant trois semaines entières.  Je ne touchai à aucun mets délicat; je ne pris ni viande, ni vin, et je ne me frottai d’aucune huile parfumée pendant ces trois semaines.  Le vingt-quatrième jour du premier mois, je me trouvai sur la rive du grand fleuve, le Tigre.  Je levai les yeux, et j’aperçus un homme vêtu d’habits de lin qui portait une ceinture d’or d’Ouphaz autour des reins.  Son corps luisait comme de la Topaze, son visage flamboyait comme l’éclair, ses yeux étaient pareils à des flammes ardentes, ses bras et ses pieds avaient l’éclat du bronze poli.  Quand il parlait, le son de sa voix retentissait comme le bruit d’une grande foule.  Moi, Daniel, je fus seul à voir cette apparition, les gens qui étaient avec moi ne la virent pas, ils furent soudain saisis d’une grande frayeur et coururent se cacher.  Je demeurai donc seul à contempler cette apparition grandiose.  J’en perdis mes forces, je devins tout pâle et mes traits se décomposèrent: je me sentais défaillir.  J’entendis le personnage prononcer des paroles et, en entendant sa voix, je m’évanouis et je tombai la face contre terre.  Alors, une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de ma main.  Puis la voix me dit: Daniel, homme bien-aimé de Dieu, sois attentif aux paroles que je t’adresse, mets-toi debout où tu es, car j’ai été maintenant envoyé vers toi.  Pendant qu’il prononçait ces mots, je me relevai, tout tremblant.  Il poursuivit: Sois sans crainte, Daniel; car dès le premier jour où tu as appliqué ton coeur à comprendre et à t’humilier devant ton Dieu, ta prière a été entendue; et je suis venu vers toi, en réponse à tes paroles.  Mais le chef du royaume de Perse s’est opposé à moi durant vingt et un jours.  Alors Michel, l’un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là auprès des rois de Perse.  Je suis venu pour te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple dans l’avenir, car c’est encore une vision qui concerne ce temps-là.  Pendant qu’il m’adressait ces paroles, je me prosternais la face contre terre et je restais muet.  Et voici qu’un personnage qui avait l’aspect d’un homme me toucha les lèvres, alors je pus de nouveau ouvrir la bouche et parler.  M’adressant au personnage qui se tenait devant moi, je lui dis: Mon Seigneur, cette apparition me remplit d’angoisse au point de m’ôter toute force.  Comment le serviteur de mon Seigneur, que je suis, pourrait-il parler à mon seigneur qui m’est apparu, alors que je n’ai plus aucune force et que j’ai perdu le souffle?  Alors, celui qui avait l’aspect d’un homme me toucha et me fortifia.  Puis il me dit: Sois sans crainte, homme bien-aimé de Dieu!  Que la paix soit avec toi!  Fortifie-toi et prends courage!  Pendant qu’il me parlait, je repris des forces et je lui dis: Que mon Seigneur me parle, car tu m’as fortifié!  Il me dit: Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi?  Je suis sur le point de m’en retourner pour combattre contre le chef de la Perse, et quand je partirai, le chef de la Grèce apparaîtra.  Mais auparavant je vais te révéler ce qui est écrit dans le livre de vérité. Personne ne me soutient contre tous ces adversaires, excepté Michel, votre chef.

Mais qui est Michel, chers enfants?  Il s’agit d’un ange qui protège le peuple de Dieu et dont parle encore le chapitre douze.  Ce qui est important, c’est de savoir que même si Dieu a décidé qu’il arriverait des choses terribles à cause de personnes très puissantes et mauvaises, c’est toujours lui qui reste en contrôle de tout ce qui arrive.  Il garde son peuple entre ses mains, ceux qu’il a choisis de sauver.  Ecoutez justement ce que dit le chapitre douze: En ce temps-là, se lèvera Michel, le grand chef qui a pour mission d’aider ton peuple.  Ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis que des nations existent jusqu’à ce moment-là.  En ce temps-là seront sauvés ceux de ton peuple dont le nom est inscrit dans le livre.  Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelle.  Les hommes qui auront eu de la sagesse resplendiront alors comme le firmament, ceux qui auront amené un grand nombre à être justes brilleront comme les étoiles, à toujours et à jamais.

Alors, chers enfants, je veux vous encourager vous aussi à acquérir la vraie sagesse, celle que l’Esprit de Dieu donne dans sa Parole, pour que vous aussi vous resplendissiez comme le firmament et que vous brilliez comme les étoiles.   Et maintenant je vous dis: au revoir, et à Dieu eul la gloire!