LA BIBLE RACONTÉE AUX ENFANTS (154)

 

Au chapitre neuf de l’évangile selon Luc, chers enfants qui écoutez notre émission La Bible racontée aux enfants, Luc rapporte que pendant que Jésus était en chemin avec ses disciples, un homme est venu lui dire: Je te suivrai partout où tu iras.  Jésus lui a répondu: Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids: mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit à lui où prendre du repos.  Puis Jésus a dit à un autre: Suis-moi!  Mais cet homme lui a dit: Seigneur, permets que j’aille d’abord enterrer mon père.  Jésus lui a répondu: Laisse aux morts le soin d’enterrer leurs morts.  Quant à toi, va proclamer le règne de Dieu! Un autre encore lui a dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’abord de faire mes adieux à ma famille.  Alors Jésus lui a répondu: Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n’est pas prêt pour le règne de Dieu.  Après cela, le Seigneur a choisi encore soixante-douze autres disciples et les a envoyés dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre.  Il leur disait: La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.  Demandez donc au Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer des ouvriers pour la rentrer.  Allez: je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.  N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens.  Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord: “Que la paix soit sur cette maison”.  Si un homme de paix y habite, votre paix reposera sur lui.  Si ce n’est pas le cas, elle reviendra à vous.  Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car “l’ouvrier mérite son salaire”.  Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité.  Dans toute ville où vous irez et l’on vous accueillera, mangez ce qu’on vous offrira, guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens: “le royaume de Dieu est proche de vous.”  Mais dans toute ville où vous entrerez et où l’on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites: “La poussière de votre ville qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous.  Sachez pourtant ceci: le royaume de Dieu est proche.  Je vous assure qu’au grand Jour, la ville de Sodome sera traitée avec moins de rigueur que cette ville-là.  Et, chers enfants, Jésus s’est ensuite adressé à des villes de Galilée qu’il connaissait bien parce qu’il les avait fréquentées. Ces villes étaient habitées par des Juifs qui connaissaient bien l’Ecriture Sainte.  Il les a comparées à des villes païennes qui, elles, n’avaient pas reçu la Révélation du Seigneur: Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi Bethsaïda!  Car si les miracles qui se sont produits au milieu de vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient changé de vie et l’auraient manifesté en revêtant des habits de toile et de sac et en se couvrant de cendre.  C’est pourquoi, au jour du jugement, ces villes seront traitées avec moins de rigueur que vous.  Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel?  Non, tu seras précipitée au séjour des morts.  Puis Jésus a ajouté à l’intention de ses diciples:  Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. Quand les soixante-douze disciples sont revenus, ils étaient pleins de joie et disaient: Seigneur, même les démons se soumettent à nous quand nous leur donnons des ordres en ton nom. Oui, leur a-t-il répondu, je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair.  Ecoutez bien ceci:  il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal.  Toutefois, ce qui doit vous réjouir, ce n’est pas de voir que les esprits mauvais vous sont soumis; mais de savoir que vos noms sont inscrits dans le ciel.  Au même moment, Jésus a été transporté de joie par le Saint Esprit et s’est écrié: Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux sages et aux intelligents, et que tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits.  Oui, Père, car dans ta bonté, tu l’as voulu ainsi.  Mon Père a remis toutes choses entre mes mains.  Personne ne sait qui est le Fils, si ce n’est le Père; et personne ne sait qui est le Père, si ce n’est le Fils  et celui à qui le Fils veut le révéler.  Puis, se tournant vers ses disciples, il leur a dit en particulier: heureux ceux qui voient ce que vous voyez!  Car je vous l’assure; beaucoup de prophètes et de rois auraient voulu voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu; ils auraient voulu entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu.

 

Puis un enseignant de la Loi s’est levé et a posé une question à Jésus pour lui tendre un piège: Maître, lui a-t-il dit, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle?  Jésus lui a répondu: Qu’est-il écrit dans notre Loi?  Comment la comprends-tu?  Il lui a répondu: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.  Tu as bien répondu, lui a dit Jésus: fais cela, et tu auras la vie.  Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, a repris: Oui, mais qui est mon prochain?  En réponse, Jésus lui a dit: Il y avait un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il a été attaqué par des brigands.  Ils lui ont arraché ses vêtements, l’ont roué de coups et sont partis, le laissant à moitié mort.  Or il s’est rouvé qu’un prêtre descendait par le même chemin.  Il a vu le blessé et, s’en écartant, a poursuivi sa route.  De même aussi un lévite est arrivé au même endroit, l’a vu, et, s’en écartant, a poursuivi sa route. Mais un Samaritain qui passait par là est arrivé près de cet homme.  En le voyant, il a été pris de pitié.  Il s’est approché de lui, a soigné ses plaies avec de l’huile et du vin, et les a recouverts de pansements.  Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’a emmené dans une auberge où il l’a soigné de son mieux.  Le lendemain, il a sorti deux pièces d’argent, les a remises à l’aubergiste et lui a dit: Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai.  Et Jésus a ajouté: A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui avait été victime des brigands?  C’est celui qui a eu pitié de lui, lui a répondu l’enseignant de la Loi.  Eh bien, va, et agis de même, lui a dit Jésus.

 

Pendant qu’ils étaient en route,  Jésus est entré dans un village.  Là, une femme nommée Marthe l’a accueilli dans sa maison.  Elle avait une soeur appelée Marie.  Celle-ci est venue s’asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu’il disait.  Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service.  Elle s’est approchée de Jésus et lui a dit: Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma soeur me laisse seule à servir?  Dis-lui donc de m’aider.  Mais le Seigneur lui a répondu: Marthe, Marthe, tu t’inquiète et tu t’agites pour beaucoup de choses: il n’y en a qu’une seule qui soit vraiment nécessaire.  Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera.

 

Un jour, Jésus priait en un certain lieu.  Quand il a eu fini, l’un de ses disciples lui a demandé: Seigneur apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples.  Il leur a répondu:

Quand vous priez, dites:  Père!  Que ton nom soit sanctifié; Que ton règne vienne! Donne nous chaque jour notre pain quotidien; pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense; Et ne nous laisse pas entrer en tentation. Puis il a ajouté: Supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il aille le réveiller en pleine nuit pour lui dire: “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis qui est en voyage vient d’arriver chez moi et je n’ai rien à lui offrir”.  Supposons que l’autre, de l’intérieur de la maison, lui réponde: “laisse-moi tranquille, ne me dérange pas, ma porte est fermée, mes enfants et moi nous sommes couchés, je ne peux pas me lever pour te les donner.”  Je vous assure que, même s’il ne se lève pas pour lui donner ces pains par amitié pour lui, il se lèvera pour ne pas manquer à l’honneur, et il lui donnera tout ce dont il a besoin.  Ainsi, moi je vous dis: Demandez, et vous recevrez; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.  Car celui qui demande reçoit; celui qui cherche trouve; et l’on ouvre à celui qui frappe.  Il y a  des pères parmi vous.  Lequel d’entre vous donnera un serpent à son fils quand celui-ci lui demande un poisson?  Ou encore, s’il lui demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion?  Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le demandent.

 

Vous voyez, chers enfants, Jésus parle de Dieu comme de son Père, qu’il connaît parfaitement tout comme son Père le connaît parfaitement.  Leur relation est une relation d’amour parfaite, par le lien du Saint Esprit.  Mais Dieu est aussi un Père pour nous et Il entend nos prières, même si parfois nous pensons qu’Il est bien éloigné de nous.  Il sait ce dont nous avons besoin, donc nous ne devons pas hésiter à le lui demander dans la prière.  Mais souvent nous voulons pour nous des choses qui ne sont pas forcément bonnes au moment où nous les demandons, et Dieu le sait bien, c’est pourquoi Il ne nous accorde pas toujours ce que nous demandons avec insistance.  Par exemple, sans nous en douter nous pouvons demander pour nous des scorpions au lieu des oeufs, ou bien un serpent au lieu d’un poisson.  Mais même si nous nous trompons souvent, il ne faut jamais cesser de faire confiance à Dieu qui a un plan pour nous et nous apprendra petit à petit à comprendre ce plan et à être patient, même quand les choses ne vont pas aussi bien que nous le souhaitons.  Je vous encourage donc à toujours continuer de prier Dieu par Jésus-Christ, et d’ici notre prochaine émission je vous dis: au revoir et à Dieu seul la gloire!