LA BIBLE RACONTÉE AUX ENFANTS (18)
Exode 14-17

Chers enfants, nous voici arrivés à la fin de notre série de six émissions “La Bible racontée aux enfants”, qui vous raconte en ce moment le livre de l’Exode, dans l’Ancien Testament. Bien sûr, une autre série recommencera bientôt, et vous pourrez suivre avec moi la suite du livre de l’Exode. Mais pour le moment, nous reprenons notre histoire là où nous l’avons laissée la dernière fois, c’est-à-dire au moment où le pharaon avec sa grande armée de chars a rattrapé les Israélites dans le désert, près de la mer. Les deux camps étaient proches l’un de l’autre, mais l’Éternel a placé sa colonne de feu entre le peuple d’Israël et l’armée égyptienne. Les Israélites ont eu très peur, mais Moïse leur a dit de rester où ils étaient et de regarder ce que l’Éternel allait faire pour les délivrer de leurs ennemis.

Alors Moïse a étendu sa main sur la mer, et l’Éternel a fait souffler un vent très fort pendant toute la nuit: le vent était si fort qu’il a fait se diviser l’eau de la mer en deux parties devant les Israélites, et le fond de la mer est apparu. Les Israélites ont pu marcher à pied sec, tandis qu’à leur droite et à leur gauche l’eau formait comme un grand mur des deux côtés. Mais pendant qu’ils marchaient pour atteindre l’autre côté de la mer, les chars des Égyptiens se sont mis à leur poursuite par le même chemin. Alors, vers l’aube, l’Éternel, du haut de la colonne de nuée et de feu, a regardé l’armée des Égyptiens et il a mis le désordre parmi eux. Il a fait s’enfoncer les roues de leurs chars dans la terre, de telle sorte qu’ils avaient beaucoup de mal à avancer. Alors les soldats se sont écriés: “Fuyons, parce que l’Éternel combat pour les Israélites contre l’Égypte”. Il faisait presque jour, et les Israélites avaient tous atteint l’autre côté de la mer. A ce moment l’Éternel a dit à Moïse: “Maintenant étends la main sur la mer, et que l’eau de la mer se remette en place et engloutisse les Égyptiens”. C’est ce que Moïse a fait, et la mer est revenue en place. Les Égyptiens étaient en train de battre en retraite, c’est-à-dire de rebrousser chemin, et ils ont trouvé la mer devant eux. L’Éternel les a précipités dans la mer, et l’eau les a complètement engloutis. Tous les chars, les cavaliers, les soldats, tout le monde a été englouti et est mort noyé. Pas un seul n’a échappé. Les Israélites ont vu les cadavres des Égyptiens étendus sur le bord de la mer. Ils ont vu la puissance de l’Éternel qui les avait délivrés de leurs ennemis, et ils ont adoré l’Éternel. Maintenant ils avaient confiance en lui et en son serviteur Moïse. Alors ils ont chanté un cantique à l’Éternel qui commençait comme cela: “Je veux chanter pour l’Éternel, il a fait éclater sa gloire, il a culbuté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force, il est le sujet de mes chants, il m’a sauvé, il est mon Dieu, je le louerai et je l’exalterai, lui le Dieu de mon père.” Et les femmes israélites dansaient en jouant du tambourin. Miryam, la soeur de Moïse et d’Aaron, a chanté en réponse aux hommes: “Chantez pour l’Éternel: il a fait éclater sa gloire, il a culbuté dans la mer le cheval et son cavalier”.

Alors nous aussi, chers enfants, écoutons maintenant un chant chrétien qui nous parle de la gloire et de la force de Dieu. Puis nous reprendrons le fil de notre histoire.

Après tous ces événements, le peuple d’Israël, sur ordre de Moïse, a quitté la mer des roseaux en direction du désert de Chour. Ils ont marché pendant trois jours dans le désert sans trouver de point d’eau. Ils sont arrivés à Mara, où il y avait de l’eau, mais ils ne pouvaient pas en boire, parce qu’elle était amère. Alors le peuple s’est plaint à Moïse en disant: “Qu’est-ce que nous allons boire?” Moïse a imploré l’Éternel qui lui a indiqué un bois d’une certaine espèce. Moïse l’a jeté dans l’eau, et l’eau est devenue potable. A cet endroit, l’Éternel leur a aussi donné toutes sortes de lois en leur disant que s’ils y obéissaient, et s’ils faisaient ce qui est bien à ses yeux, l’Éternel ne ferait jamais venir sur eux les maladies qu’il avait amenées sur les Égyptiens.

Les Israélites sont partis et ont marché en direction d’un autre désert, près de la montagne du Sinaï. Mais encore une fois, ils se sont plaints à Aaron et à Moïse en leur disant: “Ah! pourquoi l’Éternel ne nous a-t-il pas fait mourir en Égypte où nous étions installés devant des marmites pleines de viande et où nous avions du pain en abondance? Tandis qu’à présent, vous nous avez fait venir dans ce désert pour nous y faire tous mourir de faim.” Alors l’Éternel a dit à Moïse: “Regarde, je vais faire pleuvoir du ciel sur vous du pain; chaque jour, le peuple sortira de ses tentes et pourra ramasser tout ce dont il a besoin. Le sixième jour il y en aura deux fois plus que les autres jours à ramasser et à préparer.” Moïse et Aaron ont alors dit au peuple: “L’Éternel a entendu que vous vous plaignez de lui. Parce que ce n’est pas de nous que vous vous plaignez, mais de lui. Alors demain matin il manifestera sa gloire au milieu de vous. Ce soir l’Éternel vous donnera de la viande à manger, et demain matin du pain en abondance.” Pendant que tout le peuple se tenait devant Aaron qui lui parlait, ils se sont tournés du côté du désert, et voilà que la gloire de l’Éternel est apparue dans la colonne de nuée. Le soir même, des petits oiseaux, des cailles, sont venues voler au-dessus du campement d’Israël, et sont tombées par terre. Le campement en était plein. Et le lendemain matin, il y avait de la rosée tout autour du camp. Après que la rosée se soit évaporée, chacun a aperçu par terre, sur le sol du désert, comme des petits grains très fins qui étaient restés là. “Qu’est-ce que c’est”, ont demandé les Israélites. Or dans leur langue, “qu’est-ce que c’est” se traduit par: “manna”. C’est pourquoi on a appelé cette nourriture la “manne”. Moïse leur a donc répondu: “C’est le pain que l’Éternel vous donne à manger. Vous pouvez en ramasser, chacun autant qu’il en a besoin pour sa nourriture” Or, il y en avait juste assez pour tout le monde, personne n’en manquait. Moïse a recommandé de ne pas en garder pour le lendemain, car l’Éternel en ferait encore venir le jour suivant, et tous les jours après. Pourtant certains Israélites lui ont désobéi, et en ont gardé pour le lendemain. Mais des vers se sont mis dedans, et la manne sentait très mauvais. Moïse s’est fâché contre ceux qui avaient désobéi. Donc, tous les matins, les Israélites ramassaient la manne dont ils avaient besoin, et s’en nourrissaient. Quand le soleil devenait chaud, la manne fondait. Moïse a donné au peuple la permission de ramasser deux fois plus de manne le sixième jour de la semaine, pour pouvoir en manger le septième jour, sans avoir besoin d’en ramasser. Il leur a dit que le septième jour était un jour spécial, un jour de repos en l’honneur de l’Éternel, et que ce jour-là il n’y aurait pas de manne. Mais le septième jour, certains Israélites sont quand même sortis pour en faire des provisions. Ils ont cherché la manne, mais ils n’en ont pas trouvé. Alors l’Éternel s’est irrité contre eux en leur disant: “Pourquoi refusez-vous d’obéir à mes commandements et à mes lois? Si je vous ai donné le septième jour comme jour du repos, le sixième jour je vous donne aussi de la nourriture pour deux jours. Alors le septième jour personne ne doit sortir de chez lui.” L’Éternel a ordonné à Moïse et Aaron de prendre quatre litres de cette manne et de la garder comme souvenir pour les petits-enfants et arrière petits-enfants de cette génération. De cette manière, ils sauraient comment Dieu avait nourri leurs parents dans le désert. Pendant les quarante ans que les Israélites sont restés dans le désert, ils ont mangé tous les jours de la manne. Elle leur rappelait que c’est Dieu et lui seul qui s’occupait d’eux et qui leur donnait de la nourriture.

Puis tout le peuple a levé le camp, et ils sont allés vers un endroit qui s’appelle Rephidim. C’était non loin d’Horeb, la montagne de l’Éternel où il était apparu à Moïse dans le buisson qui brûlait sans se détruire. Vous vous souvenez chers enfants que c’est là que l’Éternel avait envoyé Moïse pour aller délivrer son peuple. A Rephidim, les Israélites avaient bu toute l’eau qu’ils avaient avec eux, et maintenant ils avaient soif. Ils ont cherché de l’eau partout, mais n’en ont pas trouvé. Alors ils se sont mis en colère contre Moïse: “Donne-nous de l’eau à boire!” lui ont-ils dit. Moïse leur a répondu: “Pourquoi êtes-vous en colère contre moi? Est-ce que vous voulez provoquer la colère de l’Éternel?” Moïse a imploré l’Éternel: “Qu’est-ce que je peux faire pour ce peuple? Ils sont sur le point de me tuer à coups de pierres!” Mais l’Éternel lui a dit: “Va en avant et prends avec toi quelques uns des responsables du peuple. Prends dans ta main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil quand j’ai changé ses eaux en sang. Moi, je me tiendrai devant toi sur un rocher du mont Horeb; tu frapperas le rocher et il en sortira de l’eau, et comme cela le peuple pourra boire”. Moïse a fait exactement comme l’Éternel lui avait commandé. Il a frappé le rocher de son bâton en présence des responsables du peuple, et de l’eau en a jailli; tout le peuple a pu boire.

Mais chers enfants, nous nous arrêtons ici pour cette fois. Dans notre prochaine série je vous raconterai comment l’Éternel Dieu a encore gardé et protégé son peuple dans le désert, et comment il lui a donné ses commandements. Alors, je vous dis au revoir, à la prochaine fois, et à Dieu seul la gloire!